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Clips #été2020

TerrenoireMon âme sera vraiment belle pour toi

Titre étendard de leur premier album à venir, « Mon âme sera vraiment belle pour toi » rassemble les talents de composition et d’écriture des deux frères qui composent Terrenoire et est sans doute le morceau le plus ouvert qu’ils aient créé: une mise en musique du sentiment amoureux. Dans ce clip lumineux tourné en Corse et réalisé par Elisa Baudoin (Résonance), Raphaël et Théo incarnent cette ode à l’amour et la bienveillance, dans un cadre sublime entre mer et terre. Leur premier album, « Les forces contraires », sortira le 28 août 2020. Aux commandes de ce projet, deux frères qui ont grandi dans le quartier populaire de Terrenoire (d’où le nom évidemment), en banlieue de Saint-Étienne. La rencontre artistique de ces deux tempéraments donne naissance à ces chansons sensibles et hors-norme. On ne sort pas indemne de l’écoute du premier album de Terrenoire.

Alicia KeysPerfect Way To Die

La chanteuse américaine dévoile un nouveau titre qui se place dans le mouvement « Black Lives Matter » et une vidéo dans laquelle elle dénonce les violences policières aux Etats-Unis. Sur son compte Instagram, elle se confiait sur le sujet: « Je me suis sentie appelée par la musique comme jamais auparavant. J’ai suivi cette voix. Elle m’a conduite à la chanson « A Perfect Way to Die ». Le titre de la chanson est si puissant et déchirant parce que NOUS avons le cœur brisé par tant de personnes qui sont mortes injustement. » Avec beaucoup de sobriété, la chanteuse évoque le quotient des afro-américain qui « vivent dans la peur « . Dans la vidéo qui accompagne le morceau, on peut voir Alicia Keys, chanter seule, au milieu de la rue. Elle est uniquement accompagnée de son piano, pendant que la caméra jongle entre des plans de la chanteuse et des images de personnes décédées suite à des altercations avec les forces de l’ordre. Les dernières secondes du clip montre la chanteuse agenouillée sur le sol où sont inscrits tous les prénoms des victimes…

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SwingSoon ft. Dūne & Crayon

Si son EP « Alt-F4 » nous a tant fait d’effet en février dernier, c’est toujours un plaisir de découvrir les pépites qui le composent dans des cadres vidéos alléchants. Comme sur les autres clips du projet, on retrouve sur ce visuel la patte experte du studio bruxellois Bleu Nuit qui réitère l’association efficace entre la musique RnB addictive de Swing et le grain vintage de séquences séduisantes. C’est ici sur un noir et blanc façon ‘La Haine’ que se construit le clip de « Soon », ballade sentimentale vaporeuse partagée avec Dūne, moitié du duo français Dūne x Crayon qui partageait récemment « Hundred Fifty Roses », l’un des plus beaux albums soul de ce début d’année. On retrouve alors le jeune bruxellois perché sur les toits de la ville baignée par les lumières de la nuit. D’un plan rapproché, on passe à un plan large qui démontre un groupe de jeunes mélomanes rassemblés autour de l’allégresse de la musique, insouciants et chaloupants. Parmi cette joyeuse bande, on aperçoit notamment le producteur Junior Goodfellaz, proche collaborateur de Swing qui l’accompagne d’ailleurs sur scène.

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Monsieur MÂL – MISEMO

Monsieur MÂLÂ, véritables conteurs d’histoires qui se passent de mots, les cinq membres qui composent cet ensemble étonnant tissent une musique envoûtante, excitante, qui invite à la transe. MISEMO est leur tout premier clip ! Avec ce nouveau titre qui revendique des influences et des sonorités métissées, le quintette insuffle un mot d’ordre: celui de danser, de se lâcher et de s’abandonner à la musique, quel que soit l’endroit d’où l’on vient. On se plaît à y observer des femmes et des hommes qui découvrent le morceau, se l’approprient et finissent par se laisser envahir par cette mélodie chaleureuse et entraînante.

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Glass Animals Heat Waves

Avec « Heat Waves », nouveau single tiré de leur prochain album « Dreamland » (dont la sortie a été repoussée d’un mois pour laisser le focus sur le contexte américain concernant le racisme), la formule magique de Glass Animals opère à nouveau. Ce banger mélancolique aborde le thème de la vulnérabilité comme une force. « Ça parle du fait de réaliser qu’on ne peut pas rendre tout le monde heureux et qu’il est normal d’être vaincu par quelque chose. On attend souvent de nous que nous ravalions notre tristesse. Mais être vulnérable devrait être une chose positive », raconte Dave Bayley, chanteur et penseur du groupe. Dans son clip, « Heat Waves » transpose ce sentiment de la perte du contact humain causé par la disparition actuelle de la musique live. Dave se trimballe seul un chariot rempli de vieux postes TV, tandis que ses voisins le filment avec leur téléphone derrière leurs rideaux. Réalisée à distance par Colin Read (déjà collaborateur sur Dreamland, mais aussi pour Danny Brown, Battles ou Radiohead), la vidéo se termine sur Dave jouant devant une salle vide, les autres membres du groupe performant dans les téléviseurs. « Heat Waves » est autant une lettre d’amour qu’elle nous brise le cœur.

ItzamaLigne 7 ft. Edge & Lord Esperanza

Itzama s’inscrit dans la nouvelle scène française. Ce duo n’est pas totalement inconnu du grand public, composé de Majeur Mineur et Jones Blank, et qui propose une musique indie / pop rêveuse, chargée d’émotion et d’amour. « Ligne 7 » est LE morceau ‘rap’ de leur premier projet. Ayant produit pour d’autres ces dernières années (« Drapeau Noir » de Lord Esperanza ou encore le feat avec Roméo Elvis « Infiniment votre »), le duo à voulu amener ces sonorités modernes sur leur EP rétro. Pour se faire, ils invitent sur ce morceau deux jeunes rappeurs ambitieux pour construire cette balade entre rap et pop. Le tout réalisé à partir d’un sample qui n’est rien d’autre que le sifflement de Majeur Mineur sous la douche. Belle histoire pour un morceau qui nous tient beaucoup à coeur.

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Shotto GuapoVoilier

Ayant développé sa fan-base au Québec, en France et en Afrique (plus de 10k fans à travers la Côte d’Ivoire, Algérie et Madagascar et vainqueur dans la catégorie ‘Meilleur Artiste de la Diaspora’ aux Abidjan Hip Hop Awards en 2020), Shotto Guapo, rappeur franco-ivoirien natif d’Abidjan présente son premier album « Âme Nésia ». Un disque qui nous parle d’amnésie dans toutes ses définitions. Cette tendance qu’a l’être humain de tout oublier, y compris son “soi”. Le projet étant deux tômes de 8 titres chacun, se consomme de différentes manières: par la partie Âme et par la partie Nésia.
Âme est plus colorée, chaude et définit l’être humain avec des rythmiques entrainantes. Il est plus ancré dans les émotions et le côté spirituel de l’évolution humaine et nous laisse sur une note paisible.
Nésia, plus froid, s’attarde au monde physique. Il définit nos provenances. Ce volet nous plonge dans un univers plus trap / hip hop et s’inscrit dans l’action en nous laissant une note énergétique.
Ce double album est une prise de conscience de notre condition humaine où l’oubli, qu’il soit volontaire ou non, est à la fois notre fardeau et un remède contre nos défaillances. Voilier, dont le vidéoclip est paru aujourd’hui également, pousse à aller de l’avant, loin des soucis, tel un voilier flottant légèrement le long des vagues, se recentrant sur ce qui compte et sur ce qui est essentiel. A pas surtout pas rater !

Clara LucianiLa Baie

Dans un clip animé et ultra coloré, Clara Luciani repart sur la baie. Chevauchant un terrible engin graphé de ses initiales, elle traverse les paysages les plus futuristes avant de retrouver ses musiciens dans une mystérieuse galaxie aux chaleureuses couleurs du Sud. Les dauphins sont roses, l’air est orange, l’eau turquoise. Le cadre est idyllique. Spot idéal pour y laisser une carte postale signée du classique (mais toujours si tendre) « Bons baisers de ». Le clip de ce morceau, reprise en français du titre « The Bay » de Metronomy et déjà tube de l’été dernier, est réalisé par Charlie Montagut, pour qui « l’animation regarde du côté de la tradition manga, avec un twist légèrement contemplatif et une touche d’humour. L’univers graphique s’inspire de la ligne claire avec une gamme chromatique totalement imprégnée des couleurs de la Provence ». Loin de se dorer la pilule tranquillou sous le soleil rosé de la baie, Clara Luciani a annoncé qu’elle travaillait déjà sur son deuxième album et a même confirmé quelques dates de concerts pour 2021.

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Kiana LedéCrazy.

En avril, Kiana Ledé a sorti son premier album intitulé « KIKI » avec des collaborations avec Ari Lennox, Lucky Daye, 6LACK et plus encore. Le disque a gagné sa place dans le palmarès des albums Billboard Top RnB, des albums Apple Music RnB / soul, iTunes RnB / soul et des albums Apple Music. Après son clip FaceTime « Chocolate » avec Lennox, l’artiste RnB basée à Los Angeles a travaillé le nouveau clip du morceau « Crazy ». Le visuel intime met en vedette la chanteuse sous la douche, émettant chaque parole avec passion, équilibre et puissance tout en regardant intensément la caméra. Ses voix captivantes complètent les transitions de mauvaise humeur de la vidéo alors qu’elle chante: « Vous ne savez même pas ce qui est fou / Jusqu’à ce que vous voyiez mon genre de fou. »

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VisceralEau Trouble

« Eau Trouble », premier titre d’un futur EP prévu pour l’automne 2020, est une ode à la solitude et un remède aux déchirures intérieures. Ce premier titre porte haut les couleurs de ce rap d’un nouveau genre naviguant entre grunge et lo-fi, guitares et beats trap. Visceral est un collectif de 4 membres du sud de la France, tous âgés de 23 ans. Chacun ayant vécu ses propres expériences séparément entre groupe rock, beatmaking et ingénieur du son / mixeur, ils décident de commencer à écrire et composer ensemble autour des textes et de la voix de Deuza, des guitares et claviers de Yawata, des productions vocales d’o2c, s’attelant à une proposition qui réunisse leur amour pour le hip hop, le grunge et l’émo au sens très large. Posant leur camp à Toulouse, ils consacrent un an à constituer un répertoire et affiner leur proposition sonore et visuelle, épaulé sur ce point par Luca qui produit les contenus visuels. Repéré par Yodelice, le groupe signe en Mai 2020 sur son label, Spookland (Jain, Sopico, Barry Moore…).

Caballero & JeanJassFlash

Si cette Saison 3 de High et Fines Herbes aura été riche en invités, en challenges et en rigolade, elle aura tout de même vu l’Empereur Alkpote jeter l’éponge à quelques épreuves, lui valant ainsi un classement loin d’être à la hauteur de son amour pour les fines herbes. Heureusement, il s’est bien rattrapé sur le projet éponyme avec un gros morceau accompagné de ses amis Belges : « Flash ». Loin d’être leur première collaboration, le courant passe facilement entre ces 3 artistes, qui nous livrent un bon égo-trip sur une prod signée Freakey. Au niveau du clip, on retrouve Cyprien Delire & Rayan Imoula à la réalisation.

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Great Mountain FireCAROLINE

Les vibes de Great Mountain Fire sont de retour. Porte-drapeau d’une scène instrumentale parfois mise de côté au milieu de la montée d’autres genres plus dominants comme la pop, le rap ou le hip-hop, le groupe revient avec « CAROLINE ». Great Mountain Fire nous amène des riffs de guitare et une vague de bonnes vibrations dont ils ont le secret. Malgré un côté moins mainstream, les publics belge et français ont depuis longtemps un soft spot pour les groupes instrumentaux. Le titre puise sa source dans la ville même de Bruxelles car CAROLINE représente une personnalité mythique de la ville. « Pour ne rien vous cacher, Caroline est un personnage bien connu, quasi légendaire, des rues de Bruxelles, une figure allégorique de la ville, libre, joyeuse et triste à la fois. Un homme habillé en femme, amusante et à la fois intimidante par son étrange liberté, une sorte de Cléopâtre new wave, dont on ne connaissait que le nom, transmis de bouche à oreille, et que l’on a souvent vu errer quand on était ados, mais qui semble avoir aujourd’hui disparue.” Touchés par ce personnage androgyne, les membres de Great Mountain Fire ont voulu lui rendre hommage avec ce beau single estival.

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Lubiana  – Feeling Low

Lubiana dévoile son nouveau clip « Feeling Low » extrait de son premier EP éponyme sorti le 24 avril dernier. Ce titre est une ode à la vie qui peut parfois nous réserver des hauts et des bas. Son groove offre un contrepoint joyeux : « j’avais envie du côté dansant et fédérateur des concerts. La culture européenne est basée sur la mélodie. En Afrique, c’est la rythmique qui est la base de tout. C’est elle que je voulais mettre en valeur. » Son EP s’inscrit dans ce courant soul moderne, réinventé, qui court de Sade à Lianne La Havas. Il promet un voyage musical intense, pur et authentique à la rencontre de soi et des autres.

Le Fine Equipe & Gaël FayePemmican

“J’ai des visions de fin du monde.” C’est comme ça que débute le titre, fruit de la rencontre entre le talent des quatre fantastiques de La Fine Équipe et du génialissime Gaël Faye. Une musique on ne peut plus actuelle, dont le titre fait symboliquement écho à une nourriture amérindienne. Modélisé en 3D pour l’occasion dans un clip qui nous rendrait nostalgiques de la vieille époque Playstation, le franco-rwandais prête sa plume précise à la musique électronique du quatuor de Nowadays Records. Mais si les paroles peuvent sembler apocalyptiques aux premiers abords, l’auteur de « Petit Pays » nous rassure car il a “des visions d’un nouveau monde”. Venant de lui, il y a de quoi être optimiste.

La Belle VieMa Piscine (Vas-y danse !)

Tu sais, la vie est belle comme tout
Quand elle est prise par le bon bout,
Nous sommes le doux qui accompagne l’amer
Les couleurs qui manquent à l’hiver,
Rêvant des îles, là dans la ville
C’est La Belle Vie, fowil  

La Belle Vie, c’est un groupe d’amis bien ancrés dans leur chère ville de Saint-Etienne et qui incarnent le renouveau de la scène french pop actuelle. Leur pop est solaire souvent, parfois plus sombre aussi. Car c’est de cela que leur belle vie est faîte, de hauts et de bas, mais toujours avec éclat. Le groupe revient avec un nouveau morceau pop tubesque que vous devinez solaire et dansant. L’histoire d’une rencontre, un jeu de séduction sur les bords du bassin bleu – un amour d’été pour oublier un instant le temps qui passe, se laisser porter dans une romance aussi puissante qu’éphémère. Cette nouvelle chanson entêtante du quintet french pop stéphanois vous accompagnera pour un été chaud et imprévisible.

Marco MelloMellodrama

Rappeur et producteur basé à Berlin, Mello découvre le rap au milieu des années 90, lorsque sa famille quitte l’Allemagne pour Détroit, Michigan. Il se retrouve alors fasciné par les mélodies jazz et l’art du storytelling de groupes et rappeurs comme A Tribe Called Quest, Gang Starr, Nas ou encore Biggie. Ne cessant de revisiter depuis ce qu’on aime appeler le ‘classic hip hop’ ou ‘boom bap’, il se distingue par un style mêlant des beats inspirés de l’âge d’or du rap américain à des sujets ancrés dans l’actualité. « Back to Boom Bap » est son premier album et rend hommage à l’âge d’or du rap autant qu’il le revisite. L’album, parsemé de références aux titres des plus grands, se compose de chopped samples et lignes de basse rappelant les beats de DJ Premier, Pete Rock et J Dilla. Dans ses textes, Mello aborde des questions d’actualité typiques de sa génération comme la peur de l’engagement, le burnout professionnel, la masculinité toxique ou encore les politiques trumpiennes.

Rejjie SnowCookie Chips ft. MF DOOM & Cam O’bi

Après une longue absence, le rappeur irlandais Rejjie Snow s’offre un retour inattendu accompagné de Cam O’Bi et MF Doom, rien que ça. Le prodige de Dublin avait créé la sensation en lâchant son album « Dear Annie » il y a de ça deux ans, livrant le très bon « Egyptian Luvr » en featuring avec Aminé – notamment. « Cookie Chips » nous emmène ici dans une douce balade bucolique et annonce de nouveaux sons du rappeur, qui en a promis pour très bientôt.

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SokoOh, To Be a Rainbow !

« Le son le plus gay que je n’ai jamais sorti ». Alors que la sortie de son album, « Feel Feelings », est à ce jour reportée, la chanteuse Soko vient tout juste dévoiler « Oh, To Be A Rainbow ! ». Hymne LGBTQ+ s’il en est, le titre est accompagné d’un clip totalement psychédélique, tourné en quarantaine à Los Angeles. On peut y voir l’artiste s’amuser devant un fond arc-en-ciel, entre danses décomplexées et rictus ironiques. Si la Française est créditée à la réalisation, on retrouve également son ami Alexis Zabe derrière la caméra, directeur de la photographie du film « The Florida Project » et déjà à l’œuvre dans le clip de « Are You A Magician ? », paru plus tôt cette année.

Crystal MurrayI Was Wrong

Quel plaisir de découvrir un nouveau clip pour la plus belle voix qu’il nous ait été donné d’entendre depuis des lustres. La jeune Parisienne Crystal Murray nous offre ainsi une capsule vidéo pour le morceau « I Was Wrong » tiré de son EP du même nom. C’est une vidéo bonus, un cadeau qu’elle nous fait, et autant dire qu’on est ravis. Sulfureuse, elle accapare la caméra et nous hypnotise, nous voilà bercés par le timbre de sa voix si incroyable. Elle se livre à une prestation solitaire dans une chambre devant la caméra, aussi bien à l’aise devant le miroir de la salle de bain que sur le lit de la chambre, elle nous délivre son texte avec nonchalance, les plans se superposent, entre bijoux, joailleries et et regard noir et pourtant si profond de l’artiste. Après le franc succès de son EP, on ne peut que souhaiter vivement de nouveaux projets musicaux pour l’excellente Crystal Murray qui fait chavirer nos oreilles et nos cœurs.

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SimonyFull Faya

Simony dévoile le titre et le clip de « Full Faya » premier extrait de son EP prévu pour la rentrée. Sur une prod totalement explosive signée Rabbits, le rappeur débite et est très énergique sur ce morceau au style unique. Le visuel produit par Le Fief, on peut y voir le rappeur dans plein de situation: à table, danser, servi en plat, la tête dans l’eau… Avec ce titre, il nous plonge un peu plus dans son univers, assume encore plus ses codes alliant musique urbaine brute, autodérision et pointe moderne d’électro le tout pimenté par un flow saisissant. Le clip, déjanté, accompagne parfaitement la production et nous rendrait presque accro au jeune homme. Bonne nouvelle: ce morceau annonce la venue d’un nouvel EP pour la rentrée et, disons le clairement, we can’t wait!

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Emma BekoALMA ft. Karelle Tremblay

« ALMA » est le troisième single du projet d’Emma Beko. « J’ai écrit cette chanson comme une chanson d’amour à ma sœur de 4 ans, que je n’ai rencontrée qu’à l’âge de 2 ans » raconte Emma. « Dès que je l’ai vue, j’ai ressenti un amour inconditionnel pour la première fois de ma vie. Au fur et à mesure que nous nous connaissions, il était clair qu’elle m’adorait aussi, mais elle traitait sa ‘nouvelle’ soeur à sa manière. Elle est entrée dans une phase où elle agissait comme si elle ne m’aimait pas, c’était sa façon de gérer mais ça me brisait encore le coeur! » La chanteuse canadienne a collaboré avec Carole Méthot pour créer ce clip qui repousse les limites en termes d’esthétique. Alors que certains trouvent que quelque chose de beau signifie quelque chose d’agréable pour les yeux, ici, le but est d’embrasser la beauté trouvée dans les rythmes et les espaces qui nous émeuvent, qui suscitent des émotions fortes.

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Easy LifePop Tarts

Les cinq compositeurs de Leicester qui forment Easy Life ont partagé un tout nouveau morceau « Pop Tarts » alors qu’ils continuent de teaser leur premier album à venir. Le titre sort sur le projet « Who gives a f**k? » qui réunuit deux singles dont leur succès « Nightmares » et sur lequel on voit le groupe montrer son amour pour le jazz, le hip hop et le tout de manière mélodieuse. « Nightmares » a été diffusé plus de 33 millions de fois maintenant et leur première mixtape « Junk Food » a atterri dans le Top 10 du classement britannique en janvier, ce qui fait allusion à un avenir très prometteur pour le groupe des Midlands. Ils travaillent actuellement sur leur premier album et ont fait appel aux producteurs Bekon qui a travaillé avec Kendrick Lamar et le producteur du moment, FINNEAS, le frère de Billie Eilish.

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IchonLitanie

Et si Ichon marquait 2020 de son emprunte? L’idée se fait de plus en plus évidente à mesure que le garçon dévoile les titres de son nouvel album « Pour De Vrai », prévu pour septembre. « Litanie » ne fait pas exception à la règle et se révèle être à nouveau un choc en règle. Plus poème que réel morceau, la nouvelle merveille d’Ichon se lit autant qu’elle ne s’écoute, récité comme une prière, jouant une nouvelle fois vers des territoires plus chanté, le garçon impressionne dans sa capacité à interpréter et porter des mots à la fois simples et forts. Et que dire de la vidéo de Louis Lekien, lent traveling qui commence sur le visage d’Ichon, ses expressions et ses mains qui retranscrivent en langage des signes le texte parfait de Litanie, dévoilant progressivement l’artiste au bord d’une piscine avant qu’il ne plonge dans celle-ci pour comme il le dit lui même « prendre de la distance ». Un choc à la fois esthétique et sensoriel qui renfonce encore plus l’attente autour de ce nouveau projet.

Lianne La HavasCan’t Fight

Originaire du sud de Londres, de parents grecs et jamaïcains, Lianne a commencé à apprendre à jouer du piano, à écrire des chansons et à chanter à l’âge de sept ans. Les goûts divers de sa famille étaient très influents et, quand elle était enfant, ses grands-parents la gardaient souvent:  « Ils viennent de la Jamaïque, alors quand je grandissais, j’écoutais beaucoup de reggae religieux – presque des hymnes, mais dans un style reggae – sur cassettes. Mais en même temps, ma mère écoutait beaucoup de Michael Jackson des années 80 et 90 et de Mary J Blige, que j’aimais très jeune. Plus India Arie, Jill Scott et les Fugees« . Les plus grands succès de Lianne incluent « Green and Gold », « Unstoppable », « Gone », ainsi qu’une incroyable reprise de « I Say a Little Prayer » de Dionne Warwick et un spectacle mettant fin à la performance de Tiny Desk pour NPR Music. Aujourd’hui, elle nous offre un très beau clip qui accompagne le morceau « Can’t Fight ».

MéclanSynesthète

Méclan est un artiste qui propose une musique à la croisée du rap, de la funk, de la soul et de la pop. Son EP « Synesthète » vient de sortir. Mais qu’est-ce que la synesthésie? Il s’agit d’un trouble de la perception via lequel certaines personnes associent les sons à des couleurs: comme dans le cas de l’audition colorée. C’est pourquoi l’artiste a choisi ce titre pour défendre son univers musical chaud et coloré. Dans ce titre éponyme aux sonorités soul, Méclan nous présente ses références musicales et son goût pour la peinture et la couleur. Le flow est posé et mélodieux, les placements de rime sont travaillés afin de servir un morceau chill et savoureux.

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Roméo ElvisChaud

« Et là j’suis chaud, j’suis beaucoup trop chaud. Qui va se prendre une flamme ? » Roméo Elvis continue son marathon de clips pour les pépites de son EP « Maison » avec le visuel de « Chaud ». Et son nom n’est décidément pas volé: avec ce morceau, le Bruxellois nous prouve bien qu’il n’a pas peur du feu. Véritable torrent de punchlines, flow impétueux et trap malicieuse, indéniablement le noyau énergique du disque. Réalisé par le génie visuel Romain Habousha, le clip se la joue mise en abyme en détournant le tournage de Chaud pour mettre en scène un pur moment loufoque et absurde, rattachant Roméo aux personnages excentriques de son album « Chocolat ».

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Clara Luciani & Alex Alkapranos (Franz Ferdinand)Summer Wine

Attention, grosse alerte au glamour. D’un côté, Clara Luciani, sa classe naturelle et sa voix grave irrésistible. De l’autre, Alex Kapranos, crooner dandy à l’indéniable charisme et accessoirement leader de Franz Ferdinand. Au milieu, une reprise d’un tube de 1966. Après celles en français de « The Bay » et de « Blue Jeans », Clara Luciani s’attaque au « Summer Wine » de Nancy Sinatra et Lee Hazlewood. Avec les interprètes originaux de ce morceau, on était déjà au sommet du glamour. Clara et Alex font aussi bien avec cette cover, en français pour elle donc et en anglais pour lui (avec en bonus le dernier couplet en duo en VF). Le clip délicieusement kitsch nous emmène dans un désert mexicain digne d’un décor de Breaking Bad. Arrivés en décapotable, Clara et Alex interprètent leur version de ce “vin d’été” sur la scène d’un karaoké local, avec pour seul public un chien errant. Malgré cela, ça transpire la sensualité et l’alchimie entre ces deux-là est palpable. C’est léger, bien foutu et ça émoustille notre été exceptionnellement plat.

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RIMON – What They Called Me

« What They Called Me » est la contrepartie visuelle du deuxième EP de RIMON « I Shine, U Shine ». Son premier court métrage raconte son histoire, sur le voyage de la découverte de soi, luttant pour trouver et accepter son propre chemin dans la vie. Naviguer dans des relations tumultueuses, se perdre constamment en s’adaptant de la manière la plus extrême – luttant ainsi contre des traumatismes tacites de l’enfance. Une masterclass d’acceptation de soi; mettant en valeur la valeur de revendiquer votre propre identité.

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Jorja SmithBy Any Means

« By any means, I will fight. » Jorja Smith revient cette semaine, plus engagée que jamais. Dans la lumière du soulèvement social qu’ont engendré les manifestations #Blacklivesmatter partout dans le monde, Smith compte bien faire avancer le mouvement davantage et décide d’y apporter sa contribution avec un nouveau single visant à sensibiliser aux problématiques liées au racisme. Pas étonnant de la part de la Britannique dont les élans d’activisme sont déjà multiples: « Blue Lights » en 2016 dénonçait ainsi les violences policières tandis que le clip de « Rose Rouge » rassemblait en juillet dernier des centaines d’archives vidéos des manifestations de ces derniers mois. À la source de ce morceau bercé par des mélodies smooth et contrasté par le flow maîtrisé de la chanteuse, un constat: « What can I do to keep this conversation going? It’s not just a post on social media, it’s life. » Derrière la caméra, Otis Dominique et Ellington Hammond ont ainsi dressé un portrait de familles britanniques issues d’immigration, dans des séquences pleines d’authenticité. Le morceau paraîtra sur la compilation Reprise de Roc Nation, une collection de compositions d’artistes varié·es abordant bon nombre d’injustices sociales actuelles.

CelesteLittle Runaway

La chanteuse soul britannique et lauréate du « BBC Sound of 2020 », Celeste, sort son nouveau single « Little Runaway » sur Polydor Records – avec une vidéo réalisée par la collaboratrice fréquente de Celeste, Sophie Jones. Le morceau suit son très bon « I Can See The Change » produit par Finneas, le frère de Billie Eilish. En chantant sur une séquence de mélodies au piano, la chanteuse aborde la recherche d’espoir à une époque où rien ne semble avoir de sens. «  »Little Runaway » est une chanson sur la perte de notre foi, même momentanément, et la recherche de réponses auprès d’esprits et de fantômes car rien ne semble avoir de sens sur cette planète. », a commenté l’artiste. « Ma phrase préférée dans la chanson est « bonne nouvelle, je pourrais l’utiliser », je pense que tout le monde a un ange gardien, un protecteur, et ici, c’est moi qui parle du mien. Les couplets ont commencé avec la prod au saxophone qu’on joue toujours, et finalement, elle s’est transformée en mélodie », a-t-elle expliqué.

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Tame ImpalaIs It True

C’est avec beaucoup de surprise que Kevin Parker, leader de Tame Impala, nous offre le clip du neuvième titre de son album paru cette année. Nous le retrouvons donc avec le même plaisir que la cassette retrouvée dans le grenier poussiéreux de grand-mère. C’est d’ailleurs le cas. Insertion de la VHS: dès les premières notes, le tempo singulier et les synthés sont mêlés à l’ambiance rétro du clip. Un visuel simple aux couleurs saturées, qui laisse cependant échapper un côté fragile et hésitant que Parker traduit dans des mouvements nonchalants. En effet, les paroles romantiques du morceau et les effets saccadés donnent cette note légère à ce titre si particulier au genre de Tame Impala dans un album aussi éclectique que « The Slow Rush ». Une belle dualité entre le clip et le morceau s’installe alors, pour davantage nous surprendre.

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Lord EsperanzaPolitesse ft. FouKi

Lord Esperanza fait de nouveau des siennes. Avec « Politesse », il envoie un titre en featuring avec le rappeur canadien Fouki, comme un juste retour après une invitation sur l’album de ce dernier. Ce clip est un extrait du dernier projet du Lord, « Lord Esperanza Dans ta Ville – Ep. II ».

JosmanJe Sais

Il a obtenu son premier disque d’or pour l’album « J.O.$ » cette année, Josman n’a pas perdu de temps en enchaînant avec un second album intitulé « SPLIT » sur lequel on peut retrouver des collaborations avec Leto, Hamza, Chily, Zed ou encore Seth Gueko. Un projet que le rappeur défend jusqu’au bout et qu’il emmènera sur les différentes scènes française puisqu’une tournée est prévue, reportée en raison de la crise sanitaire actuelle. Pour faire patienter ses fans, le natif de Vierzon vient de dévoiler le clip « Je Sais », issu de son dernier album.

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PommeGrandiose

Si le confinement et l’époque actuelle jouent des tours au moral de la chanteuse comme elle le confie sur son compte Instagram, Pomme a néanmoins concentré son énergie ces derniers jours et dernières semaines pour nous offrir un clip animé pour le morceau « Grandiose ». Une petite merveille où l’écriture de Pomme et la réalisation d’Ambivalently Yours (qui avait déjà réalisé toutes les illustrations de son dernier album « Les Failles ») nous apportent un conte épuré et plein de sensibilité, à l’image de la musique de la chanteuse. Ce clip vidéo nous emmène d’une manière encore différente dans Les Failles de Pomme, un monde à part entière qu’elle crée de sa propre imagination et de ses propres doutes. Pour elle comme pour nous, il nous tarde de pouvoir la revoir en concert. En attendant, elle a souhaité rendre disponible des coloriages pour faire patienter ses fans.

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Julien DoréLa Fièvre

Après deux ans d’absence et quatre ans après son dernier véritable album studio « & », Julien Doré est de retour. Et il décide d’emblée de nous mettre « La Fièvre » en sortant un premier single tubesque et un clip soigné qui annoncent sans doute un album pour la rentrée. « Je ne veux plus écrire les peines que le féminin m’a fait« , proclame-t-il au tout début de cette nouvelle chanson. De fait, ce titre à visée écolo ne parle pas de peines de cœur mais du monde tel qu’il va, c’est à dire droit dans le mur. « Dans nos envies de plages, d’UVA et d’UVB/ J’en vois quelques uns qui nagent/ Parce qu’on a déjà coulé« , grince-t-il de sa voix caressante avec l’air de ne pas y toucher. « Le monde a changé, il s’est déplacé quelques vertèbres/ Où était l’ostéo ? Caché dans son dos, attendant la fièvre« , dit le refrain de cette drôle d’ode chaloupée à la planète, co-réalisée par Tristan Salvati.

Julien DoréBarracuda II

Alors qu’« Aimée », son sixième album studio est sorti il y a quelques jours, le chanteur offre un second extrait à ses fans. Très mélancolique, ce morceau dans l’espace se veut optimiste malgré le futur brumeux dépeint dans « La Fièvre ». Deux mois après la sortie de ce morceau, premier extrait du projet qui montrait la disparition de la terre, le chanteur de 38 ans en remet une couche avec le clip de « Barracuda II ». Au piano-voix, il délivre néanmoins un message d’espoir. « Tout l’monde a quelque chose à dire, sur mes cheveux ou le climat. Bien que les deux aillent vers le pire, personne ne se battra pour ça », chante Julien Doré. Et pour cause. Le morceau, bien que mélancolique, tend vers la confiance et l’acceptation de soi: « N’attends pas que quelqu’un te dise, ce que tu dois et ne dois pas. (…) Tu dois continuer de sourire, à ceux qui ont profité de toi. Même si ta colère transpire, te prends pas pour Barracuda ». Le titre du morceau, lui, fait référence au fameux personnage campé par Mister T dans la série L’ Agence tous risques. Pour le refrain, Julien Doré est accompagné d’une chorale d’enfants.

OlvoWorking All Day (feat. Mr.Clasik)

Olvo avec en featuring Mr.Clasik balance une véritable bombe avec « Working All Day » qui mêle à la perfection hip hop et sonorités electro. Clip cool, piste archi entêtante : le swag est maximal. C’est le troisième single du prochain album d’Olvo intitulé « Limitless Possibilités ». Le LP accueille de nombreux autres invités également dont Témé Tan et Laryssa Kim.
C’est un ensemble équilibré et varié qui évolue entre ambient et abstract hip hop, un projet de musique électronique alternative.

SEVDALIZAHabibi

La Néerlando-iranienne est une force artistique qui ne cesse de nous surprendre. Elle signe avec « Habibi » ses débuts en tant que réalisatrice, et nous sert un clip d’une cinématographie sans nom. Idéal pour accompagner l’étonnant morceau « Habibi », au piano tintant et à la voix digitalisée de la jeune femme. Le morceau fait partie de son nouvel album, Shabrang. « Habibi » est un morceau où SEVDALIZA fait la chronique de son chemin pour retrouver son propre pouvoir ainsi que se redéfinir face aux nombreuses forces en présence dans sa vie. Elle fait équipe pour la réalisation de ce clip avec Anastasia Konovalova, le duo se décrivant comme « un puissant duo féminin visionnaire qui continuera à produire des projets de marque et de passion, en plus du travail de SEVDALIZA ». On ne peut que se réjouir de découvrir les nouvelles additions de la chanteuse à son art, après les précédents singles, « Lamp Lady », « Oh My God » et « Joanna ».

FKA Twigssad day

Ces derniers temps, quand il s’agit de FKA Twigs, il est difficile de manquer de superlatifs. Pour clipper son dernier album, « Magdalene », véritable chef-d’œuvre et assurément l’une des meilleures plaquettes de 2019, elle n’a pas fait les choses à moitié. Après la beauté et de l’esthétisme de cellophane, l’hypnotisant « holy terrain » et le flippant « home with you », la Britannique nous emmène dans une ambiance de combat d’épée sublime dans la capitale anglaise. Véritable bijou de réalisation, c’est sans doute l’un des plus beaux clips que vous verrez cette année. Derrière la caméra, on retrouve d’ailleurs l’un des meilleurs, Hiro Murai qui nous a offert « This is America » de Childish Gambino mais aussi d’autres tubes des années 2000, de Usher à B.o.B en passant par Earl Sweatshirt ou Gym Class Heroes.

Tom Misch & Yussef DayesTidal Wave

Un vent de vacance souffle sur les clips de la semaine. La nature n’a jamais été aussi belle et aussi colorée que dans ce nouveau clip de Tom Misch et Yussef Dayes. Une véritable ode à la nature et à sa protection nous est magnifiquement animée par Jack Brown avec une flopée d’autres artistes talentueux. Cette animation aux petits oignons nous illustre parfaitement les paroles du quatrième single de l’album plein de doute sur notre avenir écologique. Cependant, l’entrain de la batterie durant le morceau nous donne cet élan d’espoir qui pourrait nous donner une image d’une cohabitation forte avec celle-ci. Cette dernière image est d’ailleurs parfaitement illustrée par la fin du clip où les deux protagonistes ne font plus qu’un avec cette mer et ses vagues. Il y a urgence de se plonger dans ce superbe visuel tout comme dans la sauvegarde de notre environnement quelque peu menacé.

Beyoncé, Shatta Wale, Major LazerALREADY

Queen B is back. Cela deviendrait presque une habitude. Sans crier gare, Beyoncé fait ce qu’elle sait faire de mieux: bouleverser le monde en droppant une nouvelle édition de son album « The Lion King: The Gift » et annoncer un film musical et album visuel, « Black is King ». Un nouveau corps de travail qui célèbre le Black power. « ALREADY » est le chef-d’œuvre de clip qui nous tease l’arrivée du film Black is King. Réalisé par le Belge Pierre Debusschere, le clip, tout comme le travail récent de la chanteuse, s’inspire des thèmes du Roi Lion, réinventant « les leçons du Roi Lion pour les jeunes rois et reines d’aujourd’hui à la recherche de leurs propres couronnes », selon le communiqué de presse transmis par Pitchfork. Un clip d’une réalisation rare, comme nous les sert à chaque fois la Queen, et qui ne fait que réjouir la Beyhive en voyant l’artiste servir des chorégraphies énergiques tout en étant habillée par les meilleurs stylistes. Ce nouveau projet connaît pas mal de liens avec notre Plat Pays puisque, outre le réalisateur du clip, les bijoux portés par Beyoncé dans certains plans sont issus d’une petite bijouterie basée à Anvers.

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AaronUltrarêve

Les AaRON sont toujours là où l’on ne les attend pas. Avec « Ultrarêve » – nouveau single irrésistible – et son clip, ils étonnent encore en disparaissant au pro-fit d’une star qui s’exprime avec passion : « Un jour nous avons reçu un e-mail de Jean-Claude Van Damme ‘himself’ qui nous a fait part de son amour pour notre musique et qui nous proposait de collaborer sur son projet de long-métrage. S’en sont suivis de nombreux échanges téléphoniques à toutes les heures du jour et de la nuit au gré de ses voyages aux 4 coins du monde. Dans sa riche filmographie, c’est dans le registre dramatique du fillm JCVD qu’il nous émeut le plus. Au moment de clipper Ultrareve l’idée un peu folle nous est venu de lui demander d’y participer. En plein confinement, Jean-Claude est revenu vers nous pour nous dire à quel point cette chanson lui tenait à cœur, et il s’est proposé de porter le clip sur ses épaules en faisant appel à sa fille Bianca pour la réalisation. Tourné à Los Angeles dans un contexte jamais vu l’(ultra)rêve est devenu (ultra)réalité ». Get ready ! Leur nouvel album « Anatomy of Light » sortira le 18 septembre prochain !

Global NetworkWant You

« Global Network est le résultat de chaque expérience que nous traversons, de nos succès ainsi que de nos échecs ». Ce duo français mixe nature et urbain dans leurs compositions. Ils parlent de rap évidemment mais aussi de musique électro- niques, de soirées techno faite à l’arrache, bien loin du rythme et de la pression d’une grande ville comme Paris, les adolescents qui s’ennuient finissent par expérimenter, rêver, créant leurs propres formes d’expressions et leurs propres codes. « On aime se confronter à de nouvelles expériences et encore mieux si elles n’ont rien à voir les unes avec les autres » Une idée que l’on retrouve dans le nom Global Network.

Alvin ChrisQuestion de Temps

Dans la vie, quand le doute s’empare de nous, on se rassure en se disant que ce n’est qu’une « Question de temps » avant que le vent ne tourne. Dans ce morceau, Alvin Chris utilise cette formule pour se livrer à propos d’une relation amoureuse prometteuse mais ternie par les doutes et les insécurités d’un jeune artiste en devenir. Musicalement, le jeune rappeur et beatmaker s’aventure pour la 1ère fois dans un univers afrobeat aux influences nigériennes sur lequel des mélodies vocales s’entremêlent à une écriture rap pleine de promesses. Entre espoir et mélancolie, l’artiste a voulu faire de « Question de Temps » un morceau deep que l’on peut tout de même chanter sous la douche.

Alvin ChrisUn verre de trop

« Verre de trop » est le clip qui accompagne la sortie du nouvel EP d’Alvin Chris « Enchanté ». « Cet EP c’est un mélange de créations spontanées sans calcul. J’ai navigué entre plusieurs horizons musicaux, des influences deep house, pop rock, afrobeat pour ne citer qu’elles. Je me suis surtout amusé en produisant 3 titres et en me racontant le long des 6 titres. « Enchanté », c’est une invitation à entrer dans mon univers musical. » explique-t-il.

Polo & PanFeel Good

« Feel good, feel good. » Les petites notes du dernier tube de POLO & PAN sont déjà dans toutes les oreilles, mais cette semaine le duo revient pour nous offrir un charmant clip animé afin d’accompagner leur morceau. « Feel Good » est issu de leur EP éponyme paru récemment, dont chacun des titres est une invitation au voyage à la fois hédoniste, rêveuse et groovy. Le clip a été réalisé par Mathilde & Antoine, du studio d’animation Remembers. Le duo français a donné carte blanche aux réalisateurs pour raconter leur histoire. « Nous aimions beaucoup l’idée de pouvoir montrer à nos enfants dans 20 ans cette vidéo représentant la genèse et l’histoire de POLO & PAN, avec un peu de nostalgie » précise le duo, en parlant du clip où les deux dandy dansent, dans un film animé, avec leur parapluie, en introduction. Mathilde & Antoine expliquent leur démarche : « En jouant avec différents genres et codes, nous avons voulu raconter une amitié qui se balancerait dans le temps entre rêve et réalité ».

Gorillaz – PAC-MAN ft. ScHoolboy Q (Episode Five)

La dernière de la série Song Machine, « PAC-MAN » vient de sortir ! Le morceau est de toute évidence un tube instantané, dansant sur ce gimmick inspiré des effets sonores reconnaissables du jeu culte. Le clip évoque ce qui ressemble fort à un dimanche au Kong Studio du groupe : Russell s’entraîne sur un sac de boxe (toujours en rythme), Murdoc attend que la vie passe dans son placard-cercueil, Noodle glande sur son téléphone dans le canapé avec l’invité de passage et 2-D est scotché à une partie de Pac-Man. Hypnotisé, il (aka Damon Albarn) chante à quel point il se sent paumé dans ce monde, tel le petit bonhomme jaune tournant sans fin dans ce labyrinthe hanté par les fantômes. Ensorcelé par les pouvoirs du Kong Studio, le guest du jour, le toujours pertinent rappeur californien ScHoolboy Q, lui répond dans deux couplets incisifs, à coup de « qui/que peut-on encore croire de nos jours ». Avec PAC-MAN, Gorillaz revient à sa formule magique classique : un son immédiat, le chant de Damon Albarn, et un rappeur au sommet. Trop fort.

HYLJ’sais pas

« J’sais pas », une introspection entre poésie et illustrations. Après « Parce que ! » et « Pourquoi ? »; ce morceau est le 3ème single annonçant la première mixtape « Ponctuation » (sortie le 4 septembre) des triplés d’HYL. HYL, c’est un projet Schizéclectique entre rap, chanson et théâtre. Un trio de rappeurs, trois personnages qui se partagent le devant de la scène. Leurs noms ? Exclamation : la joie de vivre. Interrogation : la folie. Et Suspension : l’émotion.
« J’sais pas… » est le morceau fort de Suspension, personnage à la plume poignante. Un texte à vif sur une instru progressive du producteur ØDYSSEE. C’est la représentation de la remise en question, du doute, du manque de confiance. Un voyage dans l’histoire de cet introverti, entre poésie et cauchemar. Un morceau ondulant entre slam et chanson avec une ombre de rap, dans une ambiance musicale hypnotisante. Un clip dans lequel ses plus sombres pensées sont représentées par l’animation des dessins de l’artiste Nick Pearce.

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