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Tame Impala, la définition même d’une pop-rock pétillante, psychédélique et funky

Quand on parle de Tame Impala, difficile de rester calme. Tout de suite, on a envie de dire que le mec qui y fait tout derrière est l’un des artistes les plus doués de ces 15 dernières années, qu’il a dépoussiéré le rock psyché jusqu’à en incarner seul sa définition contemporaine ou qu’il est la progéniture d’une union entre les Beatles, Pink Floyd et peut-être même Dieu.

Kevin Parker, l’homme qui réalise les albums de Tame Impala entièrement seul en studio et ne fait appel à ses musiciens que pour la scène, se fait connaître avec « Innerspeaker » et « Lonerism ». Il nous fait directement rentrer dans une nouvelle dimension qui s’impose comme l’expérience de l’année.
En 2015, Tame Impala nous présente 13 morceaux sur « Currents ». « Un album qui parle d’une transition personnelle, de passer à autre chose » dit-il. C’est aussi mais surtout un album salué comme un chef-d’œuvre pop, vendu à plus de 1 million d’exemplaires et consacré ‘meilleur album de l’année’ aux Grammy Awards 2016. Ses tubes « Let it Happen », « The Less I Know The Better » et « Eventually «  ont résonné mondialement.

Influencé par Supertramp, les Bee Gees et Daft Punk, il présente cette année son quatrième album « The Slow Rush ».

Se ‘hâter lentement’ telle est la traduction littérale du titre du nouveau disque de son groupe Tame Impala. Le musicien, chanteur et producteur australien a pris son temps en effet depuis la sortie de son disque précédent en 2015.

« The Slow Rush », peaufiné pendant quatre ans dans ses studios de Perth et de Los Angeles, est sorti le 14 février 2020. Il impressionne à nouveau par sa densité musicale sur laquelle s’épanouit le falsetto du chanteur. Douze titres au son saturé parfois à l’extrême, avec la superposition de couches sonores, composent un ensemble ambitieux, dont la richesse se découvre au fil des écoutes. Entre disco et électro, avec force claviers, caisses claires conquérantes, basses et synthétiseurs omniprésents, « The Slow Rush » est d’abord conçu pour faire danser. Mais avec une sophistication impressionnante.

Avant et pendant qu’il composait ce nouvel album, il s’est régulièrement produit en concerts et a surtout multiplié les collaborations. Et ce dans tous les genres musicaux, à commencer par le hip-hop, tout le monde voulant désormais sa part de la magie Tame Impala. Il a notamment collaboré avec Kanye West, Travis Scott, Mark Ronson, Rihanna, Lady Gaga ou encore Theophilus London.

La musique de Tame Impala nous oblige à ressentir la musique physiquement. L’intensité de son habillage nous empêche de rester stoïque. Je te laisse juger par toi-même la qualité de tous ses morceaux qui sont toujours ceux les plus attendus dans le monde…

Tame Impala’s bash:

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