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Masego, créateur du TrapHouse Jazz

De son vrai nom Micah Davis, il est un chanteur, musicien autodidacte et compositeur américain originaire de Jamaïque. À 25 ans, Masego est connu comme étant le créateur du trap house jazz. Avec un savant mélange de jazz, electro, future bounce, soul et trap énergique, il impose sa polyvalence comme un style à part entière. « Je voulais mener la nouvelle vague de jazz futuriste donc j’ai créé le genre TrapHouseJazz » il dit à Billboard, magazine américain ultra connu.

Dès son plus jeune âge, il fait du gospel, dont on reconnaît rapidement l’influence dans sa voix mielleuse et puissante, et il commence le saxophone, qui deviendra plus tard sa marque de fabrique. Il comprend bien vite les avantages d’internet et s’initie au clavier, à la batterie, à la guitare, à la basse, à l’accordéon, à la trompette et à l’harmonica en regardant des vidéos sur Youtube.
Multi-instrumentaliste, il peaufine son style et diversifie ses écoutes avec l’electro, le rap, la beat music, la trap, le R&B, ou le future bounce. Masego va très vite s’imprégner des sons de son époque pour n’en retenir que l’essence, celle qui va parfaitement s’accorder avec ses bouffées de nostalgie jazzy.
En peu de temps, il devient un membre très actif de SoundCloud en publiant mixes et productions personnelles, dans lesquelles il ne laisse encore que très peu de place à sa voix, se focalisant sur les rythmes downtempo, le saxophone et les drums. Il va débusquer sons et artistes aux fin fonds de l’internet.
Au fur et à mesure, il se construit un énorme réseau, jusqu’à créer le collectif TrapHouse Jazz, regroupant plus de 100 artistes et musiciens, destiné à promouvoir le VA Sound et influer de nouvelles collaborations.

En 2015, il va purement et simplement voler trois morceaux issus de la bande Soulection (collectif d’artistes apportant une visibilité certaine aux musiques qu’ils aiment) pour n’en faire qu’un, dans lequel il injectera le fameux saxophone. Dans une interview, il donne le ton : « Je me disais, le public va penser qu’on a collaboré, et Soulection va penser que je suis audacieux d’avoir volé leur contenu et d’y avoir intégré le sax […] Puis Joe Kay (cofondateur de Soulection) est tombé dessus et m’a envoyé un mail peu de temps après. »

En 2016, il composent l’EP « The Pink Polo » avec le producteur Medasin.
« J’ai joué du saxophone et sauté les pièges des beats de Medasin; c’est l’ignorance qui rencontre l’élégance. ». Ils créent tous les deux la bande-son parfaite de l’été pour permettre aux jeunes de s’éclater.
Le morceau « Girls That Dance » atteint les 3 millions d’écoutes.

Toujours en 2016, il sort enfin son premier projet solo, l’EP « Loose Thoughts ».
Il introduit son style avec force avec le premier titre, « You Gon’ Learn Some Jazz Today ».
Fil conducteur de cet EP, le saxophone glisse sur les rythmes énergiques trap et electro, jonglant entre beat music, jazz, minimalisme et influences jamaïcaines.

En 2017, il enchaîne encore et toujours les collaborations de plus en plus prestigieuses.
De passage en France au mois de mars, Masego s’est arrêté aux studios parisiens Red Bull, pour improviser une session d’anthologie aux côtés l’artiste électro FKJ. À ce jour, « Tadow » compte déjà plus de trois millions de vues.

En 2017, c’est surtout pour lui la rencontre avec la chaîne COLORS, mine à pépites de YouTube, pour laquelle il a enregistré le sublime et inclassable titre « Navajo ». A mi-chemin entre nu-soul, trap, RnB, et jazz, il y combine force et finesse, tout en jouant avec sa voix. L’artiste y incorpore un solo de saxophone final, révélant ainsi toutes les cordes musicales qu’il avait à son arc, entre voix, loops électro, influences trap, house et jazz, évidemment.

Le 7 septembre 2018, il sort son tout premier album studio « Lady Lady », un mélange sophistiqué et séduisant de douceur et de force.
C’est une méditation pour les femmes, les femmes fortes: celles qui sont aimées et perdues, certaines qui lui ont appris de dures leçons, d’autres qui ne sont pas encore entrées dans sa vie.
À travers des récits réels et imaginaires, le chanteur navigue dans les nuances du roman noir, célébrant le bonheur et l’incertitude qu’il apporte. Il honore le charme méridional des femmes de sa ville natale en Virginie, sa virilité, le côté sexy d’une danse nocturne sur la plage.
‘Lady Lady’ sonne la soirée, lorsque le soleil se déplace à l’horizon et que l’air commence à se refroidir.
L’album plonge également dans la division de Masego lui-même: le bon gars, le cœur ensanglanté, le talent naissant aux prises avec son propre ego.

Masego’s bash:

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One Reply to “Masego, créateur du TrapHouse Jazz”

  1. Trop cool comme musique!! J’adore !

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